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LES CHEMINS DE FER.

nieurs enfin soient spécialement préposés à l’étude, au perfectionnement, à l’entretien de nos voies de communications fluviales, et cet ensemble de recherches, de travaux, suffira pour user la plus ardente activité. Qui ne voit, d’ailleurs, qu’en opérant de telles améliorations, dont l’importance n’est pas contestable, dont l’urgence frappe tous les yeux, le gouvernement pourra toujours compter sur le concours patriotique des Chambres et sur les applaudissements du public.

Nous voilà à très-peu près parvenus, Messieurs, au terme de la longue carrière que vous nous aviez tracée. Il ne nous reste, en effet, qu’à formuler nos conclusions, ou mieux encore, nous n’avons plus qu’à les réunir, qu’à les grouper, car déjà elles ont été nettement indiquées dans le cours de la discussion que vous venez d’entendre.

Le gouvernement dût-il, comme il vous le demande, rester chargé de l’exécution des grandes lignes de chemin de fer, vous ne pourriez pas donner votre assentiment au mode de répartition de travail tracé par le projet de loi, puisque, sans aucun avantage réel, il entraînerait l’impossibilité de profiter des améliorations, des perfectionnements, des découvertes dont l’art s’enrichira certainement d’ici à quelques années.

Vainement combattrait-on cette conclusion, en disant que l’exécution actuelle et simultanée de plusieurs lignes par les compagnies, aurait le même désavantage ; chacun verrait en effet que, dans ce dernier cas, l’inconvénient serait racheté par une plus prompte jouissance du nouveau moyen de communication. La commission répondrait d’ailleurs qu’elle était chargée, non de coordonner