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LES CHEMINS DE FER.

sion de travaux dont l’extrême urgence est contestée, et qui d’aitleurs peuvent être exéeutés sans que l’État s’en mêle, ce serait un acte d’imprévoyance sur lequel nous ne pourrions pas nous arrêter plus longtemps sans faire injure a la Chambre.

CONCLUSIONS.

Nous aurions manqué à un devoir si nous n’avions pas cherché à éckûrcir par des communications verbales, les points que les documents imprimés laissaient dans l’obscurité. MM. les ministres des affaires étrangères, des travaux publics et des finances, accompagnés de M. le directeur général des ponts et chaussées, se rendirent dans le sein de la commission. Pendant cette conférence, les dispositions principales du projet de loi, leurs conséquences prochaines et éloignées, furent soumises, contradictoirement, à une discussion minutieuse. Toutefois, à part un petit nombre de considérations empruntées à la politique étrangère, et sur lesquelles nous n’aurions à nous expliquer que dans le cas où M. le président du conseil ne trouverait pas d’inconvénient à les porter à cette tribune, aucun argument nouveau ne surgit du débat.

En résultat, MM. les ministres annoncèrent l’intention de défendre le projet de loi dans toutes ses parties. Ce fut alors que le mot de transaction sortit de la bouche d’un des membres de la commission ; ce fut alors qu’un de nos honorables collègues fit une peinture animée de tout ce que le pays pourrait avoir à souffrir d’un dissentiment absolu, inflexible, entre le ministère et les