« Le troisième moyen de faire monter l’eau est par l’aide du feu, dont il se peut faire diverses machines. J’en donnerai ici la démonstration d’une.
« Soit (fig. 3) une balle de cuivre marquée , bien
de Salomon de Caus.
soudée tout à l’entour, à laquelle il y aura un soupirail marqué par où l’on mettra l’eau, et aussi un tuyau marqué qui sera soudé en haut de la balle ; et le bout approchera près du fond, sans y toucher ; après faut emplir ladite balle d’eau par le soupirail, puis le bien reboucher et la mettre sur le feu ; alors la chaleur donnant contre ladite balle, fera monter toute l’eau par le tuyau . »
L’appareil dont je viens de transcrire la description est une véritable machine à vapeur propre à opérer des épuisements. Mais peut-être supposerait-on, si je me bornais au passage précédent, que Salomon de Caus ignorait la cause de l’ascension du liquide par le tuyau . Cette