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CONSTRUCTION DES MACHINES

Je dirai encore qu’il me semble qu’il n’y a pas beaucoup de générosité de la part de M. Arago à venir faire ici de la science car véritablement personne ici n’est en état de lui répondre ni de combattre l’opinion qu’il émet sur les objets tout scientifiques, qui nous sont étrangers, et qui ne touchent en rien aux intérêts dont nous sommes chargés,

M. Arago. Un mot, Messieurs, un seul mot sur la question personnelle. Ce n’est pas moi qui ai soulevé ici la question des machines à haute pression c’est M. le commissaire du roi qui est venu exprimer sa répugnance pour les machines à haute pression. Plusieurs membres de la Chambre ont désiré savoir ce qu’il pouvait y avoir de fondé dans cette répugnance, et c’est à leur demande que j’ai dû donner à la Chambre des explications qui, à ce qu’il paraît, n’ont pas été du goût de l’honorable préopinant.

III

[Dans la séance de la Chambre des députés du 29 mai 1835, à l’occasion d’un projet de loi relatif à l’établissement d’un service de paquebots à vapeur entre la France et le Levant, M. Arago a de nouveau pris la parole dans les termes suivants, extraits du Moniteur des 29 et 30 mai.]

Messieurs, j’ai demandé la parole afin d’obtenir, soit par voie d’amendement, soit par une promesse de hl. le ministre des finances, l’assurance que les machines qui doivent être placées dans les bateaux a vapeur seront exécutées par nos artistes, Voici, en abrégé, les motifs de ma proposition,

En fait de machines à vapeur, nous sommes encore, il faut l’avouer, dans l’enfance. Jetez un coup d’œil sur ce que ce genre d’industrie a produit de merveilles en Angle-