foyer intérieur. Il importe donc, quand on emploie ce genre d’appareils, de s’abstenir de former le registre tant que le charbon n’est pas éteint. De mesquines raisons d’économie ne sauraient prévaloir quand il y a un danger aussi évident, et ce danger, on doit maintenant le comprendre, ne saurait être prévenu par des soupapes intérieures analogues à celles dont les chaudières ordinaires sont inunies.
Telles sont les deux importantes questions, pour ainsi dire paradoxales, que provoquent les faits consignés dans les chapitres VI, VII et VIII (p. 126 à 131). M. Perkins y a répondu, ce me semble, avec assez de succès ; au reste, le lecteur va en juger, car c’est la théorie de cet ingénieur que je vais développer.
Dans une chaudière ordinaire, lorsque la flamme ne s’élève pas le long des parois au-dessus du niveau de l’eau, cette eau et la vapeur qui en provient sont exactement à la même température. Mais il n’en est plus ainsi quand l’eau étant peu abondante, la flamme monte très-haut ; alors quelques-unes des parties de la chaudière peuvent passer au rouge ; alors la vapeur en contact avec le métal