le ciel étoilé deux arcs bien tranchés (l’inférieur surtout) dont les points culminants se trouvaient dans le méridien magnétique. Ces bandes étaient certainement des nuages, car je n’aperçus aucune étoile à travers.
Le 19, entre dix heures et demie et onze heures, on vit une aurore boréale à Berlin. Des rayons verticaux s’élançaient jusqu’au zénith ; on apercevait une lueur rougeâtre à l’horizon nord. Le point culminant de la partie lumineuse était plus près du méridien vrai que dans l’aurore du 7 janvier ; mais comme on ne dit pas si cette partie lumineuse avait la forme d’un arc, la remarque n’a pas, je crois, une grande importance. La variation fut à Paris de 25’ 53".
Le 9 décembre, le ciel est couvert ; il y a au nord, à l’horizon, une bande noire de nuages au-dessus de laquelle on aperçoit une lumière vive et variable qui ne peut évidemment émaner que d’une aurore boréale. L’aiguille est très-dérangée à Paris ; elle est rapprochée le soir de plusieurs minutes vers l’orient.
Le 22 décembre, à huit heures du soir, je vois au nord, au travers des nuages, une clarté qui me semble un indice évident d’aurore boréale. L’aiguille est notablement dérangée.
Les observations magnétiques que j’ai faites à partir de 1832 ayant été souvent interrompues, par suite de diverses circonstances, je ne saurais attacher à la description des aurores boréales qui ont été constatées successi-