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midi, et un commencement de perturbation orientale dès sept heures quarante minutes du soir. À sept heures cinquante-cinq minutes, ce dérangement était considérable ; il existait encore à dix heures quinze minutes. La variation totale s’éleva à 18’ 43".

Une faible aurore fut encore observée à Gosport, entre sept heures et dix heures du soir, le 7 novembre. Il n’en partit aucun jet (Phil. mag., janv. 1831, p. 79). La variation totale à Paris fut de 22’ 36".

Le 7 décembre, une aurore boréale fut observée à Christiania par M. Hansteen (tiré d’une lettre manuscrite de M. Erman). À Paris, il y eut une déviation occidentale de l’aiguille de plus de 15’ à une heure trois quarts de l’après-midi, et de plus de 20’ à six heures vingt-cinq minutes. À sept heures cinq minutes, le dérangement était oriental. Entre une heure vingt minutes et six heures vingt-cinq minutes, le dérangement s’accrut de 8’.

Une brillante aurore boréale fut observée le 11 à Gosport, dès huit heures et demie du soir. À deux heures du matin, les nuages s’étant dissipés, le phénomène se présenta dans toute sa majesté. Les jets ascendants qui en émanaient avaient dans leur maximum 2° de large et 30° de hauteur ; leur teinte était rouge ou pourpre. À Paris, à huit heures du soir, l’aiguille était plus orientale qu’il l’ordinaire. La variation observée fut de 13’ 25".

Le 12, on vit à Gosport une faible aurore boréale depuis six heures jusqu’à dix heures. Elle s’étendait du nord-nord-est au nord-ouest. L’arc qui la terminait avait 8° de hauteur (Phil. mag., fév. 1831). L’aurore fut encore aperçue les 13 et 14. À Paris, dès six heures trois quarts du soir,