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peu d’instants des variations de 3 à 4'. À Saint-Pétersbourg, l’aiguille horizontale de M. Kupffer a été considérablement dérangée dans la nuit du 5 au 6 mai. Quoique je ne sache pas si les heures des observations se trouvent exprimées en temps vrai ou en temps moyen, je puis affirmer, je crois, que les grands mouvements ne se sont opérés ni aux mêmes époques, ni toujours dans le même sens, à Saint-Pétersbourg et à Paris. Ainsi, à onze heures et demie, par exemple, la perturbation sur notre boussole était de 17’ occidentale, tandis qu’à Saint-Pétersbourg, à treize heures vingt minutes (correspondant à onze heures vingt-huit minutes de Paris), on observait un dérangement de 12’ vers l’orient.

Le 20 août, à Kendal (Angleterre), on vit une brillante aurore boréale. Le gardien d’un phare, en Écosse, a vu des aurores boréales les 7,10, 12, 13, 17, 19, 20, 21, 24 et et 25 septembre,

À Gosport, le 7 septembre, on aperçut une aurore de huit heures trois quarts du soir à neuf heures ; le lendemain, on vit encore des traces du même phénomène. Le 17 septembre, une aurore parut très-brillante. M. Kupffer vit celle du 13 à Saint-Pétersbourg. Malheureusement, pendant une grande partie du mois de septembre et les premiers jours d’octobre, une maladie de l’observateur de Paris avait interrompu les observations magnétiques.

Le 5 octobre, à Gosport (Angleterre), on vit une aurore.

Le 5 octobre, le capitaine Godreuil, du navire le Général Foy, a aperçu en mer, une brillante aurore boréale. Il était alors par 42° 20’ de latitude N et 37° 19’ de longitude 0. (National du 28 octobre).