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Le 19 février, M. Marshal vit, à Kendal, une aurore boréale assez apparente, mais d’où il ne s’éleva aucun jet (streamer) perceptible (Journal de Brewster). A. Paris, forte perturbation occidentale, depuis le matin jusqu’à trois heures, et perturbation orientale à neuf heures trois-quarts du soir. La variation fut de 13’ 53".

Le 18 mars, à Manchester (Angleterre), une aurore très-belle, vive et élevée, fut aperçue, d’après ce que m’apprend Dalton. À Paris, à six heures quarante minutes du soir, l’aiguille était plus orientale qu’à l’ordinaire de plus de 17’. La variation totale s’éleva à 25’44".

Le 24 mars, dans l’Aberdeenshire, il y eut une aurore brillante. À Paris, l’aiguille n’a éprouvé de dérangement sensible ni le matin ni le soir. Celle de M. Farquharson, au contraire, a été considérablement dérangée.

    À 9h  5m, de 32’ vers l’ouest.
Vers 9 10    de 25’ vers l’est.
Vers 9 15    de 34’ vers l’ouest.

Le 19 avril, à Manchester, Edinburgh, York, etc., on a vu une aurore très-brillante depuis neuf heures du soir jusqu’à minuit. À Paris, à une heure de l’après-midi, l’aiguille était plus occidentale que d’habitude de plus de 3’. À dix heures quarante minutes du soir, la perturbation en sens contraire, ou orientale, s’élevait à près de 12’. Le ciel alors était serein, mais on n’apercevait pas d’aurore.

On dit qu’il y a eu une aurore boréale le 24 avril ; mais Dalton, qui me donne cet avertissement, ne l’a pas vue lui-même. L’aiguille, peu observée d’ailleurs à Paris, ne m’a rien indiqué de remarquable.