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rore présentant une succession d’arcs qui s’élevèrent peu. De temps en temps, elle était accompagnée de jets brillants. À Paris, à une heure après midi, l’aiguille était d’environ 3’ à l’occident de sa position habituelle. Le soir, à neuf heures, la déviation en sens contraire, ou vers l’orient, n’était guère que de 1’ 5". La variation totale fut de 10’. Aucun dérangement ne se manifesta dans l’aiguille de M. Farquharson, à Alford ; mais, si je ne me trompe, comme je l’ai déjà dit, ce physicien n’observe attentivement la déclinaison que le soir.

Le 28 janvier, M. Marshal a vu à Kendal une très-brillante aurore boréale, dans la soirée (Journal de Brewster). Dans l’Aberdeenshire, on aperçut des arcs très-brillants, mais peu élevés, à huit heures.

À Paris, à 6h 1/4 du soir, perturbation occidentale de près de 8’.
8h25m                           orientale                       4’.
8 27                                                              10’.
8 30                                                               12’.
8 35                                                               10’.
8 37                                                                 9’.
8 45                                                                 9’.

La variation totale fut de 15’ 17".

À Alford (Aberdeenshire), l’aiguille de M. Farquharson était :

À 8h dans sa position ordinaire.
À 8h 1/2 orientale de 21’ 30".
À 9h 55m oscillante dans une étendue de 30’.

Je ne puis pas comparer une à une ces observations à celles de Paris, ne sachant pas si M. Farquharson emploie le temps vrai, comme il paraît naturel de le faire, ou le temps moyen.