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s’était effectué vers l’orient, mais il surpassait à peine 21.

La variation totale fut de 13’ 25".

Le 19 décembre, une aurore boréale, qui n’eut rien de remarquable, fut vue à Schenectady (Journ. Brew., p. 81). Dans l’Aberdeenshire, elle parut très-brillante à onze heures et demie du soir au nord. Les jets lumineux s’élevaient jusqu’au zénith. L’aurore était visible en même temps à l’horizon sud (Trans phil., 1830, p. 103 et 104). À Paris, les observations de l’aiguille nous la montrèrent considérablement à l’occident de sa position ordinaire depuis onze heures et demie du matin jusqu’à deux heures et demie du soir. Le soir, et surtout entre neuf heures et minuit, il y avait aussi dérangement très-notable, mais vers l’orient. La variation totale fut de 20’ 54". À Alford, l’aiguille de M. Farquharson fut aussi considérablement troublée dans sa marche.

Le 20 décembre, dans l’Aberdeenshire, on observa une aurore splendide depuis huit heures et demie jusqu’à onze heures du soir (Phil. trans., 1830, p. 104). À Paris, à une heure de l’après-midi, il y eut 8’ de dérangement occidental ; à onze heures du soir, 6’ de perturbation orientale. La variation totale s’éleva à 21’. M. Farquharson affirme que son aiguille n’a pas été troublée ; mais l’a-t-il observée fréquemment ?

Le 28 décembre, à North-Salem (Amérique) on vit une aurore brillante ; mais à Paris, l’aiguille n’a pas été dérangée sensiblement.

§ 12. – Année 1830.

Le 25 janvier, dans l’Aberdeenshire, il y eut une au-