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l’attention de beaucoup de personnes. Il n’y avait aucune étoile très-brillante dans cette région du ciel. L’amplitude totale de la variation fut de 18’ 15".

On a vu, le 9 novembre, à Lowville (Amérique), une aurore brillante. À Paris, il y eut un dérangement considérable de l’aiguille vers l’occident durant la matinée, et de midi à une heure et demie. Le soir, tout était à peu près dans l’état ordinaire.

Le 17 novembre, une aurore boréale est observée dans l’Aberdeenshire. À six heures un quart, on voit un arc de lumière nébuleuse ayant son sommet dans le méridien magnétique à 20° de hauteur. Des arcs concentriques s’élèvent les uns après les autres et disparaissent dès qu’ils sont arrivés à 20° d’élévation. À onze heures, l’une des moitiés d’un de ces arcs devient très-brillante. À cette heure, l’aiguille de M. Farquharson n’était pas dérangée (Trans. phil., 1830, p. 102). À Paris, on observa une perturbation occidentale le matin, et le soir, comme de coutume, une variation orientale. La variation totale fut de 13’ 47".

Le 18 novembre, dans l’Aberdeenshire, on voit l’aurore dès six heures du soir. À huit heures, on aperçoit des arcs très-brillants ; à la hauteur de 20°, il y a des jets verticaux (Phil. trans. 1830, p. 102). Cette aurore n’a pas agi sur l’aiguille de M. Farquharson (Phil. trans., 1830, p. 105). À Paris, le ciel était serein, mais on ne vit, dans la soirée, aucune trace d’aurore boréale. L’aiguille était de 9’ trop orientale à six heures et demie du soir ; trois minutes après, elle était déjà revenue vers l’occident de 6’ 1/2 ; à six heures trente-sept minutes, elle se trouvait