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nuit du 21 au 22, et que le public l’avait observée sur les ponts depuis neuf heures jusqu’à onze heures et demie.

J’ai appris, par M. le capitaine Sabine, que M. Farquharson a observé des aurores boréales dans l’Aberdeenshire, le 21 et le 22 ; mais elles n’auraient produit sur son aiguille de déclinaison aucun dérangement appréciable.

À Paris, le 21 septembre, l’aiguille se trouvait dans sa position habituelle, à six heures après midi, qui est la seule époque de la soirée où on l’ait observée ; mais à midi précis, on avait noté une perturbation occidentale d’environ 6’. M. Farquharson, en Écosse, ne vit aucun dérangement dans son aiguille ; mais je crois qu’il ne l’observa attentivement que le soir.

À Paris, le 22 septembre, l’aiguille a été probablement dérangée d’une manière très-sensible dans la soirée ; car le 23, à minuit vingt-cinq minutes, sa pointe nord était plus orientale qu’à l’ordinaire de plus de 4’.

Le 26 septembre, on a vu une brillante aurore à Albany, à neuf heures et demie du soir. Il en partait des jets qui s’élevaient jusqu’à l’étoile polaire (Brewster, janvier 1831, p. 81). Dans l’Aberdeenshire, l’aurore a été vue, mais elle a paru sans action sur l’aiguille de M. Farquharson (Trans., 1830, p. 105). À Paris, on ne constata non plus aucune déviation.

Le 1er octobre, dans l’Aberdeenshire, on signale une aurore sans action sur l’aiguille de M. Farquharson (Trans., 1830, p. 105). À Paris, il y eut quelques petites irrégularités dans la marche de l’aiguille de déclinaison, entre huit heures du soir et minuit.

Le 3 octobre, à Manchester et dans l’Aberdeenshire, on