Le vendredi 18 septembre, on a vu une très-brillante aurore boréale aux États-Unis d’Amérique (par 40° 35’ de lat. N et 64° 18’ de long. 0 de Greenwich), à neuf heures du soir. Les jets étaient très-mobiles et changeaient de couleur au point d’être tantôt rouges, tantôt bleus, ou de toutes les nuances intermédiaires. (Journ. de Silliman, vol. xviii, 1830, p. 898.)
L’aurore du 18 a été vue à Albany et à Utica, mais on ne dit rien de son éclat (Brewster, janvier 1831, p. 81). À Paris, à six heures du soir, l’aiguille était plus à l’occident qu’à l’ordinaire et même qu’à onze heures un quart, d’une quantité très-sensible. La variation totale fut de 15’ 54".
Le 19 septembre, on a vu une aurore boréale à Manchester dès huit heures trente minutes du soir (communiqué par Dalton).
Cette aurore du 19 a été aperçue aux États-Unis d’Amérique (par 40° 35’ de latitude et 64° 18’ de longitude O de Greenwich) vers neuf heures de l’après-midi (Journal de Silliman, vol. xviii, 1830, p. 393). À Albany et à Clinton, elle formait un arc d’environ 65° d’amplitude ; des jets s’en élevaient en se dirigeant vers le zénith. À Saint-Laurent, on l’aperçut depuis huit jusqu’à neuf heures du soir (Brewster, janvier 1831, p. 81). À Paris, l’aiguille, à une heure et demie du soir, était plus occidentale qu’à l’ordinaire de 3 à 4’, et, à onze heures du soir, la perturbation orientale se montrait à plus de 7’. La variation totale fut 20’ 54".
Les journaux de Paris, du 23 septembre, annoncèrent qu’une brillante aurore boréale s’était montrée dans la