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heures et demie du soir. On ne voyait aucune trace d’aurore, quoique le ciel fût serein. L’amplitude de la variation observée fut de 20’ 16".

Le 7 juin, à Schenectady (Amérique), on note encore une aurore boréale ; mais je n’observe à Paris aucun dérangement.

Le 14 juin, à Saint-Laurent (Amérique), l’aurore boréale signalée coïncide avec une petite perturbation occidentale remarquée vers midi ; la variation totale est de 15’ 7".

Le 21 juin, à Sough-Keepsie (Amérique), on voit une aurore boréale, qui n’est signalée à Paris par aucun dérangement notable. La variation totale n’est que de 8’53".

Le 25 juillet, dans la soirée, M. Marshal, à Kendal, a vu une aurore boréale très-brillante (The Edinb. journ. of science, no 2, p. 317). Dalton indique aussi une aurore boréale à Manchester, à onze heures du soir.

Les dérangements de l’aiguille, le 25 juillet, ont été beaucoup plus forts le matin que le soir. La variation totale de déclinaison fut de 10’ 36" ; celle d’inclinaison s’est élevée à 5’.

Le 25 août, on a vu une aurore boréale à Poug-Keepsie (Brewster, janvier 1831). Les observations de Paris, trop peu nombreuses du reste, donnent une variation de 12’ 28".

Le 26 août, à Cambridge, Utica, etc. (Amérique), on a vu une aurore brillante. À Paris, à onze heures du soir, l’aiguille était de 12’ plus orientale qu’à l’ordinaire, et la variation totale fut de 24’ 10".