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ville, dans le journal de Brewster de janvier 1831, p. 80.

À Paris, à six heures trois quarts du soir, l’aiguille était de 4’ plus orientale qu’à l’ordinaire.

Le 8 avril, on vit encore une aurore boréale à Lowville. Elle ressemblait à un nuage brillant. Près de l’horizon, on remarqua une lumière constante pendant plusieurs heures (Brewster, janvier 1831, p. 80). À Paris, l’aiguille fut très-dérangée dans la matinée du 9 ; elle était de 6’ plus horizontale que la veille.

Le 2 mai, à Paris, le ciel est complètement couvert ; mais cependant, dans le nord, on aperçoit à une certaine hauteur au-dessus de l’horizon une lueur assez vive et qui contraste avec l’obscurité des nuages inférieurs. L’aiguille de déclinaison est très-dérangée le soir, et la variation totale est de 21’ 40".

Le 29 mai, à Saint-Laurent (Amérique), on voit une aurore peu remarquable quant à l’intensité. À Paris, il y a un faible effet sur la déclinaison. La variation totale monte à 14’21".

Le 31 mai, à Utica (Amérique), on signale encore une aurore peu remarquable quant à l’intensité. À Paris, il y a une perturbation occidentale notable à une heure trois-quarts du soir. La variation totale est de 13’ 24".

Le 1er juin, à Cambridge, à Franklin, etc. (Amérique), on voit une aurore brillante avec plusieurs arcs concentriques. Il y a eu à Paris une perturbation orientale le matin. Le soir, on n’observa qu’une fois.

Le 2 juin, à Cambridge, Utica, etc. (Amérique), on a vu une aurore boréale. À Paris, nos registres donnent une perturbation orientale de l’aiguille horizontale à neuf