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basses, vers ses points d’intersection avec l’horizon, l’arc était à peine visible. Ces deux points d’intersection se trouvaient à peu près diamétralement opposés : l’un au nord-est, tirant vers l’est ; l’autre au sud-ouest, tirant vers l’ouest. Le point culminant était à 7° au sud du zénith de Perth. L’axe de l’arc (il eût été désirable que l’auteur de la relation se fût servi d’un terme plus précis) resta, pendant toute la durée du phénomène, dans le plan du méridien magnétique. » (The Edinb. Journ. of science, janvier 1829, p. 179.)

Le 15 octobre, l’aiguille horizontale de Paris n’a point été notablement dérangée ; ainsi voilà une aurore qui paraît n’avoir pas exercé d’action. Je dis seulement qui paraît, car il me semble possible qu’il y ait une erreur de date dans la note publiée par M. Brewster. Cette note, en effet, commence ainsi : Le lundi (monday) 15 octobre ; or, le 15 octobre n’était pas un lundi, mais bien un mercredi.

« Le lundi (monday) 29 octobre 1828, on a observé une aurore boréale à Perth, en Écosse, entre dix et onze heures du soir. Les jets lumineux étaient d’une intensité remarquable, et s’élevaient avec une inconcevable rapidité jusqu’au zénith. L’atmosphère paraissait être en feu. » (The Edinb. Journ. of science, janvier 1829, p. 179.)

L’aiguille horizontale des variations diurnes eut à Paris une marche assez régulière le 29 octobre ; ainsi, voilà une seconde aurore qui semble n’avoir pas agi. Mais par quelle fatalité faut-il encore que je remarque que le 29 octobre était un mercredi, et non pas un lundi comme le porte la note du savant d’ Édinburgh ! Le 30 octobre, l’aiguille