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toujours dans le même sens ; la variation diurne fut de 20’ 44".

Le 30 septembre, jour où M. Burney observa aussi une aurore à Plymouth, l’aiguille fut très-dérangée toute la journée. À huit heures trois quarts du matin, par exemple, la déclinaison surpassait de plus de 20’ celle des jours précédents et suivants : la variation fut de 17’ 9". Cette aurore a été vue à Dutchess (États-Unis).

Le 3 octobre, une aurore boréale, vue à Cayuga, n’a rien occasionné de remarquable dans la marche de l’aiguille à Paris. La variation ne fut que de 6’ 33".

Le 8 octobre, on a aperçu une brillante aurore à Albany et à Dutchess. À minuit, on voyait un arc de 5° de large, placé perpendiculairement au méridien magnétique, et qui s’élevait de 10° au-dessus de l’horizon.

Le 8 octobre, l’aiguille horizontale a été fort dérangée à Paris, et la variation s’éleva à 11’ 23".

Le 11 octobre, une aurore a été vue à Hartwick. Dans la soirée du 11, l’aiguille horizontale, à Paris, ne fut observée qu’à dix heures un quart : alors elle occupait sa place ordinaire.

« Le lundi (monday) 15 octobre 1828, on aperçut, à Perth, dans la soirée, une brillante aurore boréale. Ensuite, quelques minutes avant neuf heures, un pinceau de lumière très-vive commença à se montrer à l’horizon vers l’est ; il s’éleva graduellement, et en peu d’instants prit la forme d’un arc qui embrassait tout le firmament. Dans sa position la plus élevée, la largeur de l’arc était d’environ 4°. Mais, à partir de là, elle diminuait graduellement de manière que, vers ses extrémités les plus