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Le lundi 15 septembre, l’aiguille des variations diurnes n’a présenté, à Paris, aucun dérangement bien digne de remarque. Le lundi précédent (8 septembre), au contraire, elle avait beaucoup dépassé ses positions habituelles, comme on vient de le voir. Il pourrait être utile de rechercher s’il ne se serait pas glissé ici une erreur de date.

Le 26 septembre une aurore a été vue à Albany, Auburn,

Lowville, Clinton, etc.

Le 26 septembre, à dix heures du soir, la déclinaison de l’aiguille, à Paris, était de 9’ plus petite qu’à l’ordinaire. La variation diurne fut de 16’ 31".

Le 27 septembre une aurore signalée à Cambridge (États-Unis) n’a été annoncée par rien, à Paris ; la variation ne fut que de 7’ 47".

MM. Kater et Moll rapportent qu’ils aperçurent, le 29 septembre, à huit heures trente-cinq minutes de temps moyen, une zone lumineuse qui s’étendait de l’est-nord-est jusqu’à l’ouest, tirant un peu vers le sud. Ses pieds touchaient l’horizon des deux côtés ; sa lumière était blanche, à très-peu près uniforme, et d’une intensité bien supérieure à celle de la voie lactée ; sa largeur leur parut être de 3° 45’. Les bords étaient parfaitement terminés et aussi lumineux que le centre ; les étoiles se voyaient distinctement à travers.

La hauteur de la partie la plus élevée de l’arc était de 72°. En rapprochant ce résultat de celui qui donne la position de ces points de rencontre avec l’horizon, M. Kater trouve que le plan de cet arc était perpendiculaire au méridien magnétique, et qu’il formait avec l’horizon un angle égal à l’inclinaison de l’aiguille aimantée. À huit