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été un peu dérangée à Paris ; les variations diurnes de la déclinaison ont été, durant ces journées, de 7’ 29" et de 11’ 51".

Déjà, à midi, le 5 juillet, le dérangement parut manifeste ; mais, contrairement à ce qui arrive ordinairement pendant les perturbations de jour, la déclinaison était sensiblement trop petite. Le soir, à neuf heures trois quarts, je trouvai aussi la déclinaison plus petite qu’à pareille heure les jours suivants et les jours précédents ; mais, le soir, en temps d’aurore boréale, c’est ainsi que la perturbation a lieu habituellement.

J’ai appris du reste que, le 5 juillet, l’aurore boréale a été vue à Albany, à Dutchess, Lowville, Saint-Laurent, Utica (États-Unis).

Le 14 août, une aurore a été encore vue à Clinton (États-Unis).

Le 14 août, à dix heures et demie, la déclinaison à Paris était notablement plus petite qu’à pareille heure les jours précédents.

Le 16 août il parut une belle aurore à Cambridge, Lowville, Utica. Pendant quelque temps on aperçut un arc resplendissant.

Le 16 août la déclinaison à Paris fut notablement plus grande qu’à l’ordinaire, le matin et à midi, tandis que le soir, au contraire, elle était de plusieurs minutes plus petite. L’amplitude de la variation s’éleva à 17’ 9".

Le 8 septembre, à Saint-Laurent, la moitié du ciel était éclairée par des jets très-lumineux qui s’élevaient presque jusqu’au zénith.

Le 8 septembre, l’aiguille commença à se déranger dans