Le 17 octobre, M. Burney a vu à Gosport une faible aurore boréale.
Le 17 octobre, l’aiguille horizontale des variations diurnes, à Paris, commença à offrir quelques légères anomalies, entre une heure et deux heures de l’après-midi ; mais le soir, à neuf heures cinquante minutes, le dérangement devint énorme : la déclinaison était alors plus petite que les jours précédents, à pareille heure, de 24’. Entre neuf heures cinquante minutes et dix heures quarante-cinq minutes, elle augmenta ensuite de 19’. L’amplitude totale de la variation diurne s’éleva à 36’ 10", et celle de l’inclinaison à 2’.1.
J’apprends, par les journaux anglais, qu’on a aperçu des aurores boréales dans le Roxburghshire, le 18 et le 19 novembre. Suivant M. Burney, celle du 18, la moins faible des deux, ne s’éleva pas à plus de 5° au-dessus de l’horizon de Gosport.
Le 18, l’aiguille des variations diurnes fut troublée à Paris, surtout dans l’après-midi. Le 19, à onze heures du soir, la déclinaison était plus petite que les jours précédents à la même heure, de 8’.
Les recueils scientifiques n’ont encore annoncé aucune aurore boréale pour le mois de décembre 1827 ; je me hasarde cependant à prédire, d’après les indications de l’aiguille aimantée, que les observateurs en auront aperçu vers le nord, le samedi 29 et le dimanche 30.
Les 18, 19 et 20 janvier, une aurore boréale a été vue