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mité nord se trouvait à l’occident de’ sa position moyenne de plus de 3’. Le reste de la journée, sa marche fut très-irrégulière. La variation diurne totale s’éleva à 6’ 24".

Le même jour, M. Farquharson vit une belle aurore boréale dans l’Aberdeenshire. Il était alors dix heures et demie du soir. (Trans. 1829. p. 106.)

§ 8. – Année 1826.

Dans le cahier de décembre 1826 des Annales de chimie et de physique (2e série, t. xxxiii, p. 421), j’insérai la note suivante dont je ne modifie les termes qu’en ce qui touche la rudesse de ma réponse à mes critiques :

« On a vu un arc lumineux provenant d’une aurore boréale, à Carlisle et dans le Roxburgshire, le 29 avril 1826 ; ce phénomène n’a pas été aperçu à Gosport, quoique le ciel y fût serein.

À Paris, le 29 avril, à sept heures cinquante minutes du soir, la pointe nord de l’aiguille des variations diurnes était de quatre minutes à l’est de sa position ordinaire ; à huit heures et demie, elle s’était rapprochée de l’ouest par un mouvement prompt ; à onze heures et demie, elle avait repris, à une demi-minute près, la position de huit heures et demie. Une longue expérience m’a appris que ces grandes oscillations, à des heures où l’aiguille est presque toujours stationnaire, sont un indice à peu près assuré de l’existence d’une aurore boréale. Aussi, malgré toute la peine que l’on s’est donnée pour faire douter de ce résultat, dont, au reste, je suis moi-même très-éloigné de contester la singularité, je me hasarde à annoncer qu’on aura aperçu