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Le 7 octobre, dans la soirée. — Aurore boréale peu remarquable à Leith. (L’observateur de Paris était absent.) A Leith, le 3 novembre. — Aurore boréale à onze heures du soir.

La pointe nord de l’aiguille des variations diurnes, à Paris, était, le 3 novembre à dix heures du soir, de 9’ à l’orient de sa position moyenne. La variation totale a été de 15’ 8".

Le même jour, M. Hansteen signale une aurore boréale à Bergen en Norvège.

Leith, le 4, novembre, dans la soirée. — Jets de lumière très-vifs et très-nombreux ; mais ils restèrent visibles pendant peu de minutes, et ne furent ni précédés ni suivis de la clarté diffuse voisine de l’horizon, qui accompagne ordinairement ce météore.

L’aiguille horizontale de l’Observatoire de Paris éprouva, le 4 novembre, des mouvements brusques assez considérables et fort irréguliers, depuis neuf heures du matin jusqu’à deux heures de l’après-midi ; le soir, elle était à peu près revenue à sa position moyenne. La variation totale fut de 9’ 31". Les jets remarqués par les observateurs écossais étaient donc, suivant toute apparence, les dernières lueurs d’une aurore boréale de jour.

Leith, le 22 novembre. — Très-belle aurore boréale, visible pendant trois heures, malgré l’éclat que la lune répandait dans l’atmosphère. Les jets lumineux s’élevèrent jusqu’au zénith.

L’aiguille des variations diurnes commença à sortir de ses limites habituelles le 22 novembre, à onze heures du soir. Le lendemain 23, à huit heures du matin, son extré-