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lante paraît à six heures du soir ; elle est visible, mais faiblement, durant le reste de la nuit. La variation est à Paris de 6’ 32".

Le 11 janvier, au port Bowen, on signale une aurore boréale formant un arc du S.-E au N.-O. On ne donne pas l’heure ; on ne dit pas si l’aurore était brillante. À Paris, variation de 6’ 33".

Le 12 janvier, au port Bowen, aurore boréale assez vive dans la matinée. À Paris, variation de 5’ 18".

Au port Bowen, les 15, 16, 17 et 18 janvier, on aperçut fréquemment l’aurore boréale ; elle avait une tendance marquée à former des arcs dirigés en général du S.-E au S.-O. Quelquefois elle lança de brillants pinceaux lumineux vers le zénith. À Paris, les variations s’élèvent à 9' 31".

Le 28 janvier, aurore faible au port Bowen. À Paris, variation de 56".

Le 11 février, au port Bowen, aurore boréale dans la nuit du 11 février. Le journal du capitaine Parry ne dit pas si elle était forte ou faible. À Paris, variation de 15’ 45".

Au port Bowen, les 14, 15, 16 et 17, on aperçut l’aurore boréale dans la matinée. Le journal dit qu’elle était faible ; mais j’aperçois que le ciel était couvert : l’intensité réelle de l’aurore pouvait donc être considérable. À Paris, variation de 11’ 14".

Au port Bowen, l’aurore a été faiblement visible les 22, 23 et 24 février. Dans la matinée du 23, seulement, elle prit la forme d’un arc brillant et bien terminé, d’où partaient des jets de lumière vers le zénith ; pendant la durée de l’arc, on voyait çà et là des taches très-brillantes. À Paris, variation de 8’ 53".