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Le 27 novembre, Parry signale encore une aurore boréale faible dirigée de l’E.-S.-E au N.-N.-O. À sept heures du matin, à Paris, la variation est 3’ 17".

Le 1er décembre, Parry voit une faible aurore boréale dans la matinée. À Paris, la variation est de 15’ 17".

Le 8 décembre, le temps était serein au port Bowen ; aucune aurore boréale n’est cependant indiquée à la date du 8 dans le journal du capitaine Parry, quoique mes registres donnent une variation de 10’ 27".

Le 16 décembre, à sept heures du matin, on voyait au port Bowen une aurore boréale qui s’étendait de l’E.-S.-E à l’O.-S.-O. ; Parry ne dit pas qu’elle fût forte. À Paris, la variation fut de 2’ 58".

Les 20, 21, 22, 23 et 24, Parry aperçut souvent des aurores boréales, plusieurs furent brillantes et disposées en arcs bien terminés, d’où des rayons partaient vers le zénith ; d’autres se présentèrent sous la forme de nuages lumineux détachés. À Paris, la variation fut de 5’ 8".

Le 28 et dans la matinée du 29, le ciel était couvert au port Bowen ; ainsi il ne fut pas possible d’y voir l’aurore boréale qui a pu occasionner le dérangement de l’aiguille observé à Paris dans la matinée du 29 et qui donna une variation de 7’ 29".

Le 31 décembre, la variation fut à Paris de 7’ 1", mais le ciel était couvert au port Bowen.

§ 7. – Année 1825.

Les aurores boréales ne s’aperçoivent plus guère maintenant sous la latitude de Paris. On sait cependant, depuis