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Dans la matinée du 9 septembre on vit, dans les environs d’Edinburgh, une brillante aurore boréale (journal de Brewster, juillet 1825, p. 55). À Paris, la variation diurne s’éleva à 19’ 57".

Le même jour, vers minuit, on observa une aurore boréale très-brillante, mais de courte durée, dans la baie d’Hudson ; on y voyait toutes les couleurs prismatiques (capitaine Lyon, p. 91).

Le 29 septembre, une brillante aurore boréale fut observée près de la baie d’Hudson, par le capitaine Lyon, dans la nuit (page 134). À Paris, les oscillations n’eurent pour amplitude que 4’ 41", mais elles furent très-fréquentes.

Le capitaine Parry signale une aurore boréale in the Morning du 17 novembre, à 45° environ au-dessus de l’horizon au port de Bowen. Dans la matinée veut dire sûrement après minuit. Cette aurore avait beaucoup dérangé l’aiguille de Paris dans la nuit du 16 au 17, car la variation s’éleva, avec de nombreuses oscillations, à 25’ 25".

Le 25 novembre, à port Bowen, par 88° 54’ de longitude ouest de Greenwich, 73° 13’ de latitude nord, le capitaine Parry signale une aurore boréale au sud, dans la nuit, formant des arcs faibles. À Paris, la variation s’élève à 4’ 41".

Le 26 novembre, le même observateur aperçut à deux heures après minuit une aurore boréale formant un arc irrégulier dirigé du S.-S.-E au N.-O par N. L’arc était quelquefois très-brillant et il en partait des rayons qui se dirigeaient vers le zénith. À Paris, la variation a été de 6’ 52".