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en rouge. À dix heures la lueur avait disparu presque entièrement. Les variations s’élevèrent à 10’ 55".

Le 24 octobre, il y a une variation diurne de 22’ 18" ; le 17 du même mois de 2’ 40", mais il n’est venu à notre connaissance aucune observation d’aurore boréale.

Durant l’année 1823, je n’ai pas observé à Paris d’aurore boréale, et je n’ai eu connaissance d’aucun phénomène de ce genre constaté ailleurs. Ma boussole des variations diurnes a présenté le 20 janvier une variation de 12’ 38", et le 5 septembre une variation de 11’ 23".

§ 6. – Année 1824.

Le 21 janvier, à neuf heures et demie du soir, on a vu à Leith, dans la direction du nord, un phénomène de lumière semblable à une aurore boréale. À Paris, variation de 5’ 18".

Dans la nuit du 29 juillet, le capitaine Lyon vit une faible aurore boréale. Il était alors près de la baie d’Hudson (Brief narrative, p. 16). À Paris, variation de 10’ 8".

Le capitaine Lyon aperçut une aurore boréale le 11 août, dans la baie d’Hudson ; elle fut visible plusieurs heures de suite, surtout au zénith ; la lumière était très-vive ; elle passait successivement du pourpre le plus vif au bleu léger, au jaune et au vert (Brief narrative, p. 35). À Paris, variation de 12’ 56".

Le 13 août à Paris il y eut une variation diurne de 13’ 15". Cependant le capitaine Lyon ne vit point d’aurore boréale cette nuit-là ; mais le ciel ne fut découvert que durant peu d’instants (p. 43-44).