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ouest une lumière assez vive qui borde le nuage, et qui se distingue parfaitement de la blancheur lactée qui est à gauche. Cette lumière varie à chaque instant d’intensité, et disparaît après un quart d’heure de durée. L’aiguille est très-agitée ; ce n’est qu’à dix heures un quart que j’ai pu faire une observation un peu certaine. Les variations de l’aiguille s’élèvent à 14’ 39".

Le 11 février, à huit heures et demie, aurore assez vive par moment ; à Paris, variation de 19’ 57".

Le 19 février, à 10 heures et demie du soir, aurore assez vive ; à Paris, variation de 15’ 54".

Le 3 avril, M. Scoresby observa la plus brillante aurore boréale qu’il ait jamais aperçue dans ses nombreux voyages (Greent voyage, p. 17). Les variations à Paris s’élèvent à 16’ 47".

Le 8 mars 1820, faible aurore. À Paris, variation de 23’ 51".

Le 2 octobre 1820, très-faible aurore. À Paris, variation de 10’ 55".

Le 3 octobre, aurore plus brillante qu’à l’ordinaire : elle donnait autant de lumière que la pleine lune. Aucune action sur l’électromètre et sur l’aiguille aimantée, dit le capitaine Parry. À Paris, variation de 8’ 16".

Le 13, aurore brillante. Arc du nord-est à l’ouest-sud-ouest : le méridien le coupe par le milieu. À Paris, variation de 7’ 1".

Le … novembre, de cinq heures à neuf heures du soir, on a observé à Pétersbourg une belle aurore boréale.

Ce phénomène n’a pas été vu à Paris, et je n’en con-