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à Londres, à Paris et au château du maréchal duc de Raguse, à Châtillon-sur-Seine, une action remarquable dont nous avons parlé avec détail (chap. vin, p. 565).

§ 2. Année 1819.

1er février, minuit trente minutes. — Quoique le ciel soit couvert, on aperçoit entre quelques nuages, dans la direction du nord, des blancheurs fort vives qui annoncent d’une manière évidente l’existence d’une aurore boréale.

Les oscillations de la boussole s’élèvent jusqu’à 10’ 36".

Comme nous l’avons dit dans la Notice sur le magnétisme terrestre (chap. x, p. 495), nos observations de variations diurnes ayant été interrompues jusqu’en février 1820, nous ne pouvons que citer pour cette époque les observations d’aurores boréales venues à notre connaissance.

Le 15 octobre. — Aurore boréale observée dans le Suffolk.

Le 17 octobre, vers huit heures cinquante minutes du soir. — Aurore boréale assez brillante, observée à Seathwaite, dans le Cumberland et dans les environs de Londres. Cette aurore avait augmenté, le matin du 17 octobre, d’environ 15’ la déclinaison de l’aiguille aimantée.

Le même jour, vers huit heures du soir, on a observé à Newton-Stewart (Angleterre), un phénomène lumineux qui, d’après la description, était évidemment une aurore boréale.

Je trouve, dans les observations publiées par le colonel Beaufoy, que, le même jour, la boussole de variations, en Angleterre, était fort éloignée de sa position habituelle.