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Le 18[1] mars, le ciel était couvert : l’aurore ne pouvait donc pas être aperçue.

Les 30 et 31, le ciel était serein, et le journal ne signale cependant aucune aurore ; mais la fenêtre par laquelle M. Hansteen observa l’état du ciel n’était pas du coté du nord. Près de Drontheim, où il y a un observateur, il tombait de la neige les 30 et 31 mars et le 1er avril.

Le 21 avril, ciel entièrement couvert à Christiania. (Je n’ai pas parlé du 21 avril ; j’ignore à quel propos M. Hansteen le cite.)

Les 19 et 21 août, les circonstances atmosphériques n’auraient pas permis de voir une aurore boréale dans les lieux qu’habitent les correspondants de M. Hansteen.

Le 25 août[2], à onze heures quarante minutes, une aurore boréale se montrait à Christiania et à Hardenger. Le journal de M. Holmbœ porte que l’aurore brilla plusieurs fois dans les derniers jours du mois d’août ; mais les vraies dates n’y sont pas. M. Hansteen pense qu’il est très-probable que ces dates sont les 21, 22 et 23 août ; que dès lors on n’est pas obligé d’admettre avec M. Arago « qu’il


    que je n’ai pas dû hésiter à soumettre aux physiciens le fait qui en découle, et dont M. Hansteen, par cette discussion, m’aura rendu le service de faire ressortir la nouveauté. Si, au lieu d’éclaircir la question à l’aide d’arguments puisés dans la nature même des choses, j’avais voulu me contenter de répondre à la critique du savant professeur norvégien, il m’aurait suffi de remarquer qu’en analysant dans son grand ouvrage les observations de Celsius et de Graham, il n’a fait aucune mention de la conséquence qu’il en a déduite depuis la publication de ma Note.

  1. Je pense qu’il faut lire le 19. Je n’ai rien dit du 18 dans la Note des Annales.
  2. N’est-ce pas le 26 qu’il faut lire ?