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sorte qu’on peut comparer l’oscillation moyenne de l’aiguille correspondante aux époques où il n’y avait pas d’aurore boréale, avec celle d’une période durant laquelle beaucoup d’aurores furent visibles, et obtenir ainsi les effets réunis de groupes de ces mouvements (and thus obtain the united effects of group of these motions[1]).

« Le tableau suivant mettra ceci dans tout son jour.

Ces comparaisons, que Foster semble n’avoir pas aperçues, présentent un résultat très-curieux. Au lieu d’exercer une influence troublante (disturbing), l’aurore, dans les régions arctiques, paraît exercer une influence sédative sur l’aiguille[2]. »

Je ne sais vraiment par où commencer l’énumération de toutes les singularités (j’efface par politesse le mot bévues) que mon critique a trouvé le secret de renfermer en si peu de lignes ! Comme il faut cependant faire un choix, je demanderai d’abord si, en jugeant du nombre comparatif d’aurores boréales des mois d’hiver et du prin-

  1. Je rapporte ici ce membre de phrase en anglais, parce que je ne suis pas certain de l’avoir bien entendu ; au reste, on verra qu’il est sans importance.
  2. Mon critique lui-même a mis cette phrase en italique. La conséquence non aperçue par M. Foster, et dont par cette remarque, on se déclare l’inventeur, n’aurait pas produit assez d’effet en caractères ordinaires.