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Celsius, d’Hiorther, de Wilcke, de Wargentin, de Canton, de Van-Swinden, de Cote, de Cassini et de Dalton. Pour ceux qui liront le catalogue des aurores boréales observées dans les deux hémisphères à partir de 1819, catalogue que j’ai rédigé à l’aide de ma correspondance particulière et de la lecture de divers recueils scientifiques, en l’accompagnant du tableau de la marche de l’aiguille de déclinaison de Paris, l’opinion que j’ai adoptée dès 1817 ne paraîtra plus douteuse, non-seulement à l’égard des aurores visibles, mais en l’étendant même à celles qui ne s’étaient pas élevées au-dessus de l’horizon de Paris.

On me fit l’honneur de s’occuper de cette opinion, mais on aima mieux s’en rapporter à des souvenirs recueillis pendant la communication verbale que je fis à l’Académie des Sciences sur ces phénomènes importants qu’aux notes que je publiai successivement dans les Annales de chimie et de physique. Je trouvai encore parmi mes adversaires un illustre savant qui depuis est devenu mon ami. M. Brewster, associé étranger de l’Académie des Sciences, la plus haute distinction que puisse ambitionner un savant, me pardonnera ce souvenir que je ne puis effacer de l’histoire des sciences.

Les remarques, les épigrammes, les quolibets (car on trouve tout cela dans le factum en question, voire même une comparaison qui amène le nom de la bataille de Navarin), ne sont pas du reste dirigés contre le fond des choses. On m’attribue des expressions dont je ne me suis pas servi, et on les imprime en italique. Peu importe que j’aie publié précisément le contraire des phrases qu’on