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Le minimum de l’inclinaison a eu lieu en février, et le maximum en août.

On peut donc dire, en résumé, que le minimum de l’inclinaison coïncide avec l’époque de l’équinoxe du printemps, et que le maximum se présente avec le solstice d’été.

On voit aussi que les variations diurnes de l’inclinaison ne s’élèvent pas en général au delà de 3 à 4’, et que, par conséquent, des variations de plusieurs dizaines de minutes obtenues par des observations isolées faites dans des saisons quelconques, peuvent être regardées comme indiquant avec une approximation suffisante la marche générale de l’inclinaison en un lieu donné. Ainsi, pour Paris, comme l’a conclu M. Arago dans les notes qu’il a laissées, on trouve :

De 1798 à 1851, en cinquante-trois ans, on a une diminution de 3° 16, ou par an, en moyenne, 3’ 41".9.]

En des lieux très-éloignés les uns des autres, le magnétisme terrestre présente souvent dans sa marche une harmonie merveilleuse, mais parfois on rencontre des anomalies qui démontrent qu’il existe des forces perturbatrices dont la nature nous est inconnue. Nous pourrons suivre le jeu magnétique de ces forces avec les instruments d’une