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mum du matin disparaissent ; le premier maximum arrive alors plus tôt, vers quatre heures trente minutes, et le second minimum a lieu vers minuit, selon M. Bravais. Ce physicien a fait voir que, dans nos climats, le second maximum devait avoir lieu à six heures du matin et le second minimum à midi, et il a cité à l’appui les observations faites par M. Lamont à Munich (1842, 1843).

La variation diurne de l’intensité verticale n’a pu être déterminée pour les journées calmes ; l’époque la plus calme est de sept heures du matin à trois heures du soir. Dans les journées troublées, les perturbations sont tantôt positives, tantôt négatives, de quatre heures du soir à minuit ; de minuit à huit heures du matin, elles sont presque toujours négatives ; les perturbations négatives l’emportent aussi le reste de la journée. Le maximum a lieu vers deux heures du soir, et le minimum vers deux heures du matin.

De ces deux éléments, variations de l’intensité horizontale et variations de l’intensité verticale, on peut déduire par le calcul les variations diurnes de l’inclinaison, et c’est ce qu’on fait en général aujourd’hui.

Mes observations au contraire ont été faites directement à l’aide de la boussole dont j’ai précédemment indiqué le principe (p. 512).

[Les observations des variations diurnes d’inclinaison de M. Arago sont comprises dans ses registres de variations diurnes de déclinaison.

En général, M. Arago a concentré ses observations à deux époques de la journée, entre huit et neuf heures du matin et entre six et sept heures du soir. Mais il a fait