Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 4.djvu/545

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE XXII.
variations diurnes de l’inclinaison magnétique.

Les Traités de physique les plus récents disent encore que les variations diurnes de l’inclinaison sont incertaines. Je pense que quand leurs auteurs auront sous les yeux les chiffres extraits de mes registres d’observation, ils regarderont le phénomène comme parfaitement établi. J’ai communiqué la découverte du fait au Bureau des Longitudes dans la séance du 23 mai 1827. Postérieurement, il a été fait plusieurs tentatives du même genre dans divers observatoires. Je dois à l’un de nos physiciens les plus compétents en ces sortes de matières, M. Bravais, un résumé des travaux exécutés depuis mes recherches.

La boussole que M. Kupffer a fait construire par Gambey, dans le but d’observer les variations diurnes de l’inclinaison, a été mise en expérience, le 19 août 1830, à Saint-Pétersbourg.

Il résulte des observations faites avec cet instrument, dont l’aiguille a ses tourillons taillés en couteau, que l’inclinaison maximum aurait lieu à dix heures du matin, et le minimum à dix heures du soir. L’étendue des variations était de quatre à cinq minutes. Quelquefois, mais rarement, de sept à huit minutes.

Dans le nouveau plan d’observations magnétiques concerté à Goettinguc en 1839, il n’y a pas d’instrument pour observer les variations diurnes de l’inclinaison. Le capitaine Sabine dit, à l’occasion des observations faites à