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En tenant compte de la correction dépendante de la variation d’inclinaison, l’auteur arrive à cette conséquence que la variation d’intensité n’est qu’apparente.

Remarquons que M. Hansteen n’a pas tenu compte de l’influence de la température sur la durée des oscillations de l’aiguille horizontale (Annales de physique et de chimie, 2e série, t. xvii, p. 126 (1822).

Dans les Transactions philosophiques pour 1823, il y a un Mémoire de M. Barlow sur les variations diurnes.

M. Barlow est parvenu, comme nous avons vu (p. 492), à amplifier l’amplitude de la variation diurne au moyen d’aimants fixes. M. Barlow a essayé d’appliquer le même procédé aux variations diurnes de l’inclinaison ; mais il n’a obtenu ainsi aucune détermination numérique de ces variations.

En février 1825, pendant le troisième voyage de Parry dans l’Amérique du Nord, le lieutenant Foster a essayé au port Bowen de mesurer directement les variations de l’inclinaison ; il n’a pu y parvenir, parce qu’elles étaient trop petites.

Foster a mesuré la durée des oscillations de l’aiguille d’inclinaison, et comme d’autre part il observait les variations de l’intensité horizontale, au moyen des oscillations, il en a conclu que les altérations de la composante horizontale provenaient en grande partie de changements dans l’inclinaison.

M. Kupffer cherchait à expliquer en 1827 les variations d’intensité magnétiques mesurées avec une aiguille horizontale, par une variation d’inclinaison, mais sans citer aucune preuve expérimentale à l’appui.