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Dans un voyage que j’ai exécuté en Italie en 1825, j’ai fait quelques observations d’inclinaison que je placerai ici :

Lieux.                      Dates.                                 Inclinaisons.
Genève,    2 septembre
65°58’.2
Venise,    19    id          
63 55.4
Florence, 26    id          
62 58.6
    Id.        30    id          
63   9.5
Turin,       10 octobre
64 53.0
Lyon,        20    id          
65 39.2
CHAPITRE XIV.
mouvement de translation de l’équateur magnétique.

La ligne sans inclinaison ou l’équateur magnétique coupe l’équateur terrestre sous un angle aigu, en sorte qu’une de ses parties se trouve dans notre hémisphère, et l’autre dans l’hémisphère opposé.

On appelle nœuds les points d’intersection de l’équateur magnétique et de l’équateur terrestre. À l’occasion de la position de ces nœuds, M. Kupffer s’est exprimé de la manière suivante dans un beau Mémoire sur le magnétisme terrestre inséré dans les Annales de chimie et de physique, 2e série, t. xxv, p. 231 (1827) :

« Il est prouvé par les observations les plus récentes, et principalement par la discussion que M. Arago a publiée, en décembre 1825, de toutes les inclinaisons recueillies durant le voyage de la Coquille autour du monde, que l’équateur magnétique a un mouvement de translation de l’est à l’ouest. »

C’est en cherchant à concilier les observations d’inclinaison faites à des époques éloignées dans diverses régions