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été à leur maximum en avril et août ; le minimum a été observé en décembre.

L’étendue de la variation diurne n’est donc pas la même dans tous les mois de l’année ; elle est également variable dans les différents lieux de la terre.

Plusieurs circonstances atmosphériques, et surtout les aurores boréales, influent sensiblement sur l’étendue des variations diurnes de l’aiguille. Cette étendue semble aussi diminuer à mesure qu’on se rapproche de l’équateur, et peut-être encore des points où la déclinaison absolue est très-petite. À Sainte-Hélène et à Sumatra, par exemple, les variations diurnes ne montent guère qu’à 2’ ou 3’.

Mais, à cet égard, il y aurait à faire de nouvelles observations suffisamment prolongées et entreprises avec de bons instruments.

Dans l’hémisphère nord, la pointe d’une aiguille horizontale aimantée, qui se tourne vers le nord, marche :

De l’est à l’ouest, depuis huit heures un quart du matin jusqu’à une heure un quart après midi ;

De l’ouest à l’est, depuis une heure un quart après midi jusqu’au soir.

Notre hémisphère ne peut avoir, à cet égard, aucun privilége ; ce qu’y éprouve la pointe nord doit se produire sur la pointe sud, au sud de l’équateur. Ainsi :

Dans l’hémisphère sud, la pointe d’une aiguille horizontale aimantée, qui se tourne vers le sud, marchera :

De l’est à l’ouest, depuis huit heures un quart du matin jusqu’à une heure un quart après midi ;

De l’ouest à l’est, depuis une heure un quart après midi jusqu’au soir.