de ce changement, en 1800, s’élevait à peine à or, n’est-il pas digne de remarque que le mouvement rétrograde qu’éprouve l’aiguille entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été se soit affaibli en même temps que le mouvement général et annuel vers l’ouest. Si ces deux phénomènes ont une liaison réelle, l’oscillation rétrograde du printemps ne doit plus subsister maintenant, puisque nous avons vu que la déclinaison occidentale a atteint son maximum, et que même elle commence à diminuer ; or, je trouve dans les observations du colonel Beaufoy, en les groupant, comme je l’ai fait, dans le tableau suivant, la confirmation de ma conjecture.
Tableau des déclinaisons moyennes déduites des observations de M. Beaufoy, et correspondantes aux divers mois des années 1817, 1818, 1819 et 1820.
On voit qu’ici l’oscillation périodique découverte par Cassini et confirmée par M. Gilpin n’a plus lieu. Cette oscillation, après avoir cessé d’exister, ne se manifestera-t-elle pas en sens contraire ou à d’autres époques de