En 1737, à Tornea, d’après une moyenne entre les indications de quatre aiguilles différentes, la déclinaison était de à l’ouest (Maupertuis, Fig de la terre, p. 152); et, en 1695, Bilberg l’avait trouvée de 7° ouest.
Une circonstance digne d’être notée, et qui résulte des tableaux précédents, c’est que la déclinaison a été nulle à Copenhague plus tôt qu’à Londres et qu’à Paris, et nulle aussi à Londres plus tôt qu’à Paris.
En passant d’un lieu à un autre sur la surface du globe, on voit la déclinaison de l’aiguille varier très-sensiblement, comme Christophe Colomb l’a constaté le premier. Dans certaines régions de la terre, en Europe par exemple, la déclinaison est maintenant occidentale ; dans d’autres parties elle est orientale, et enfin, pour une série des points intermédiaires et qui forment les bandes sans déclinaison, l’aiguille se dirige vers les pôles.
On a observé jusqu’ici trois lignes sans déclinaison que les marins ont suivies jusqu’à des latitudes plus ou moins élevées ; on les a tracées sur plusieurs mappemondes, mais les variations de la déclinaison font continuellement