exemples qui suivent. L’objection ne mérite donc pas de nous occuper davantage.
M. Deslandes recueillit avec un soin infini, pour le transmettre à l’Académie, tout ce qu’on avait observé en Bretagne pendant le célèbre orage de la nuit da 14 au 15 avril 1718. À Couesnon, près de Brest, sur les décombres mêmes de l’église entièrement détruite, on s’accordait à attribuer la catastrophe « à trois globes de feu, de plus d’un mètre de diamètre chacun, qui, s’étant réunis, avaient pris leur direction vers l’église, d’un cours très-rapide. »
En mars 1720, pendant l’orage le plus violent, un globe de feu tomba à terre près de Horn. Après avoir rebondi, ce globe alla frapper le dôme de la tour et y mit le feu.
Le 3 juillet 1725, un orage ayant fondu sur le territoire d’Aynbo, dans le Northamptonshire, le tonnerre tua un berger et cinq moutons. Au plus fort de la bourrasque, le révérend Jos. Wasse vit un globe de feu gros comme la lune, et entendit le sifflement qu’il produisait dans l’atmosphère en passant au-dessus de son jardin. Une autre