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Paris, 1er septembre 1826.

« Vous verrez dans cette Note que j’ai soin de dire que l’idée de cette expérience vous appartient exclusivement.

Il me reste, mon cher et excellent ami, à vous rappeler que vous m’avez promis, si cette expérience réusissait, de défendre ma théorie comme la vraie explication des phénomènes. En la joignant à tout le reste et aux calculs du Mémoire qui s’imprime dans ceux de l’Académie, je ne vois pas ce qu’on pourrait encore m’objecter.

J’ai aussi à vous prier, si vous trouvez la Note que je vous envoie comme elle doit être, d’écrire à M. Savary de l’insérer telle qu’elle est dans les Annales de Chimie et de Physique, sauf tous les changements ou additions que vous êtes parfaitement libre d’y faire, puisque l’expérience a été imaginée par vous. »

J’ajouterai, car ceci n’a jamais été imprimé dans son entier, qu’immédiatement après mon retour à Paris, je répétai avec les courants les expériences déjà faites avec des aiguilles, et qu’elles eurent les mêmes résultats quant à la direction des forces en se servant de disques pleins, et quant à leur affaiblissement en se servant de disques coupés.

Je viens de prononcer le mot de disques coupés. Je dois saisir cette occasion pour répéter ici les mêmes observations que j’ai déjà faites en 1845, en offrant à l’Académie des sciences une brochure de mon ami M. de Haldat, Intitulée : Histoire du magnétisme dont les phéno-