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communiquée à l’Académie des sciences, comme on l’a vu plus haut, le lundi 7 mars 1825 ; elle a été effectuée en faisant tourner avec des vitesses diverses une plaque métallique sous une aiguille placée dans une cage de verre, et séparée de la plaque en mouvement par une membrane, pour la défendre de toutes les agitations de l’air. L’horloge qui donnait le mouvement était entièrement en cuivre. Cet appareil est aujourd’hui dans tous les cabinets de physique. Mais il faut remarquer que l’expérience nouvelle n’est que celle du 22 novembre sous une forme différente ; elle s’en déduit par ce principe de mécanique, admis généralement, que la réaction est égale à l’action. La rotation sert à étudier les phénomènes toutes les fois qu’on a besoin de très-grandes vitesses ; les oscillations s’emploient de préférence quand il faut opérer sur des liquides ou sur des poussières. Les conséquences, d’ailleurs, sont les mêmes dans les deux cas. Passons maintenant aux dates des Mémoires anglais.

M. Barlow a déposé, à la Société royale, son Mémoire sur la modification qu’éprouve le magnétisme d’une sphère de fer en rotation, le 14 avril 1825 ; ce Mémoire n’a été lu que le 5 mai.

La lecture du Mémoire de M. Christie est du 12 mai 1825.

Le Mémoire de MM. Babbage et Herschel, dont l’écrivain du journal d’Edinburgh n’a sans doute pas voulu parler dans sa Note, puisque les auteurs ont eu la bonté de l’intituler : Répétition des expériences de M. Arago, est du 16 juin 1825.

L’écrivain écossais n’a donc plus qu’un moyen d’établir