peu de temps ; on les a vues, d’autres fois, durer plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Le résultat le plus fréquent des coups de foudre d’une intensité médiocre est une paralysie partielle, et plus ou moins persistante, des jambes ou des bras.
M. Édouard Robin attribue la mort produite par la foudre à une sorte d’asphyxie, ou à une sorte de disparition subite de l’oxygène atmosphérique. Il trouve une preuve à l’appui de sa théorie dans les observations faites par un médecin italien, et desquelles il résulterait que la putréfaction dans les corps où la mort a été déterminée par l’action de la foudre est, comparativement, très-peu active.
du corps de l’individu qu’elle frappe.
Les exemples d’un pareil effet sont aussi nombreux que certains. Je bornerai mes citations à un petit nombre de cas qui ont été signalés par des circonstances exceptionnelles. Voici ce que j’extrais d’une relation que m’a communiquée M. Rihouet, capitaine de frégate. Cet officier remplissait les fonctions de second sur le vaisseau de ligne le Golymin, lorsque ce navire fut foudroyé dans la nuit du 21 au 22 février 1812, à sa sortie du port de Lorient.
M. Rihouet reçut plusieurs blessures à la tête. « Le lendemain, dit ce capitaine de frégate, lorsque je voulus me raser, je trouvai que la barbe ne se coupait pas ; elle