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LE TONNERRE.

Voici les moins fortes  :

Hauteur verticale
     en mètres.
En mai, un orage à Paris était à moins de
2,400 ;
En juin, un autre était à moins de
1,000 ;
Le 2 juillet, un troisième était à moins de
1,400 ;
Le 21 du même mois, un quatrième était à
moins de
1,400.

Je ne vois aucun moyen de déduire des observations de de l’Isle des limites inférieures à celles que je viens de rapporter.

Le Gentil, qui séjourna quelque temps à l’île de France, à Pondichéry et à Manille, assure, d’après ses propres observations, que, sur ces trois points des régions équinoxiales, la couche inférieure des nuages dans lesquels s’engendrent les orages ordinaires n’est jamais à plus de 900 mètres d’élévation verticale. Toutefois, par une exception, le 28 octobre 1769, à Pondichéry, le foyer de l’orage se trouvait à une hauteur de plus de :

8,300 mètres.

Les observations de Tobolsk donnent :

Un cas où le nuage orageux pouvait n’être élevé
    verticalement que de
          214 mètres.
Un second où la hauteur était de
          292
Six cas correspondant à des hauteurs
    comprises entre
400 et 600
Trois cas où les nuages se trouvaient entre
600 et 800
Cinq cas, enfin, correspondant à
    des hauteurs supérieures à
          800