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Le 13 juillet, Chappe trouva
3,470 mètres.

Deux observations faites à Berlin, par le célèbre Lambert, le 25 mai et le 17 juin 1773, donnent pour la hauteur des nuages orageux :

La première observation
1,900 mètres ;
La seconde        »        
1,600.

Ces déterminations ne sont pas assez nombreuses pour qu’on doive se hasarder à en déduire des conclusions générales. Il est, toutefois, bien remarquable que la plus grande hauteur de nuées orageuses qu’il ait été possible de recueillir appartienne à un pays de plaine, et qu’elle soit même, si de l’Isle ne s’est pas trompé, presque le double de la plus grande hauteur des orages dans les Alpes. Au surplus, les observations de cette espèce sont très-faciles ; les occasions de les faire assez fréquentes tout nous autorise donc à espérer que, une fois dûment avertis, les astronomes et les météorologistes s’empresseront de combler la lacune que j’ai dû leur signaler.

Je me suis attaché jusqu’à présent à noter les plus grandes hauteurs où s’engendrent les orages. Malheureusement je ne trouverai guère des documents plus nombreux si j’aborde la question des hauteurs ordinaires.

Les observations de de l’Isle n’étant jamais accompagnées, comme je l’ai déjà dit, d’une appréciation de la hauteur angulaire des éclairs, ne peuvent donner que de simples limites,