sphère ne devînt exceptionnellement couverte par suite du refoulement des nuages qui, sans le tir, se maintiendraient au zénith du polygone. En tous cas, il sera indispensable de joindre aux observations de chaque jour d’école les observations de la veille et celles du lendemain , faites bien exactement toutes trois aux mêmes heures. Si l’on se contentait de noter les variations de temps pendant la durée du tir, on courrait évidemment le risque d’attribuer aux détonations de l’artillerie le changement dans l’état du ciel qui, presque tous les matins, se manifeste à mesure que le soleil s’élève sur l’horizon[1].
Je vais examiner cette importante question, sans me préoccuper des décisions tranchantes de divers corps savants, administratifs ou judiciaires[2], mais aussi sans aucune disposition à penser que les croyances généralement répandues ne sauraient manquer d’être appuyées sur des bases solides.
Il n’y a qu’un pas de l’opinion que nous venons de