usage peuvent occasionner ? Cette question n’est pas susceptible d’une solution générale, car chacun l’envisagera à travers ses préoccupations et se laissera plus ou moins dominer par la crainte que le météore lui inspire.
Ce théorème, si l’expression m’est permise, semble découler des faits que j’ai recueillis et dont je vais donner l’analyse. On comprendra, j’espère, que je traite ici une simple question de science, et qu’en indiquant la place où l’on est le moins exposé, je n’entends conseiller à personne d’aller s’y réfugier, puisque, en atténuant par là ses propres risques, l’on augmenterait inévitablement ceux d’autrui,
Le 2 août 1785, la foudre tomba, à Rambouillet, sur une écurie où se trouvaient sur une seule file trente-deux chevaux. Trente furent renversés sur le coup. Un seul était raide mort : il occupait l’une des extrémités de la file ; un autre très-grièvement blessé (il mourut) se trouvait à l’extrémité opposée.
Le 22 août 1808, la foudre tomba sur une maison du village de Knonau, en Suisse. Cinq enfants lisaient assis sur un banc, dans une des pièces du rez-de-chaussée. Le premier et le dernier tombèrent raides morts. Les trois autres en furent quittes pour une violente commotion.
À Flavigny (Côte-d’Or), cinq chevaux étaient dans une écurie où la foudre pénétra. Les deux premiers et les