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1813. 
Le Barfleur, vaisseau anglais de 98 canons.
À la fin du mois (dans la Méditerranée).
NOVEMBRE.
1696. 
Le Trumbull, galère anglaise.
e 26 (rade de Smyrné).
1723. 
Le Leipsig, frégate autrichienne.
Le 12 (à l’entrée du canal de Céphalonie).
1811. 
Le Belle-Ile, brick de Liverpool.
Le … (à Bideford, Devonshire).
1832. 
Le Southampton, vaisseau de ligne anglais.
Le 5 (dans les Dunes).
DÉCEMBRE.
1778. 
L’Atlas, vaisseau de la Compagnie des Indes.
Le 31 (à l’ancre dans la Tamise).
1820. 
Le Coquin, bâtiment français.
Le 25 (dans la rade de Naples).
1828. 
Le Roëbuck, cutter anglais.
Le … (à Portsmouth).
1832. 
Le Logan de New-York.
Le 19 (dans son passage de Savannah à Liverpool).

Quand on a parcouru de l’œil ce recensement, quand on se rappelle, en même temps, combien il y a d’orages en été, combien peu, comparativement, il s’en forme pendant l’hiver, il semble difficile de ne pas reconnaître, qu’en mer du moins, les tonnerres des mois chauds sont beaucoup moins dangereux que ceux des saisons froides ou tempérées. Ce résultat me paraît déjà bien établi ; j’eusse désiré cependant appuyer sa démonstration sur une statistique plus complète, mais les documents m’ont manqué. J’ajouterai qu’il n’a pas dépendu de moi qu’un aussi petit nombre de navires français figurât dans mon recensement. Pour les Anglais, j’ai pu mettre à pro-