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Flèche du clocher de Brasport, en 1817;

Clocher de l’église de Crozac, en 1822 ;

Clocher de l’église paroissiale d’Auray, en 1828 ;

Flèche du clocher de Pluvigner, en 1831 ;

Clocher de Locmaria-Plabennec, en 1833;

Église de Saint-Michel à Quimperlé, en 1833; Clocher de l’église de Plougean, près de Morlaix, en 1843;

Clocher de l’église de Bercran, près de Landerneau, date inconnue.

Quatrième question. — Des circonstances locales influent-elles sur la fréquence du phénomène ?

La réponse à cette question ne saurait être douteuse, dès qu’on aura seulement remarqué qu’un pays (le Bas-Pérou), où il ne tonne jamais, correspond précisément, par sa position géographique, aux régions dans lesquelles, en général, il tonne le plus. Toutefois, comme l’absence d’orages dans le Bas-Pérou est accompagnée de l’absence de nuages proprement dits et de leur remplacement par une vapeur singulière, opaque, permanente, connue dans le pays sous le nom de garrua, d’autres citations deviennent nécessaires.

Je puise celle qui me paraît devoir occuper le premier rang, dans un ouvrage publié à Glasgow, en 1835, par M. Graham Hutchison, et intitulé : On meteorology, marsh fevers and ewen’s system of equality.

À la Jamaïque , depuis les premiers jours de novembre jusqu’au milieu d’avril, les sommets des montagnes du Port-Royal commencent à se couvrir de nuages entre onze